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Lettre d'un ingénieur à son amoureuse :
Je suis attiré vers toi avec une ardeur proportionnelle au carré
de la distance qui nous sépare.
Je ne me souviens plus, quand pour la première fois, les rayons cosmiques
à haute énergie émis par tes yeux se sont réfractés
sur le prisme de nos sentiments.
Mes lèvres réagissent sur les tiennes comme un acide sur une base.
Il existe entre toi et moi un intervalle ouvert qui n'admet pas de racines réelles.
La parabole de notre amour atteint son maximum.
Quand je regarde le graphe de tes formes, mon coeur est déphasé.
L'hyperconjugaison de nos sentiments rend minimale nos divergences.
Tu fais un régime permanent, donc les variations de ton humeur sont négligeables
devant la puissance de notre amour.
Quand nos nos corps se touchent, le flux de chaleur émis par ton coeur
provoque la convection de mes sentiments.
La série de mes amours converge absolument vers ton coeur.
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